Surprise, surprise! Le nouveau prétendu sauveur des Coyotes de l'Arizona, Andrew Barroway, aurait de la difficulté à trouver l'argent nécessaire pour acheter la concession moribonde du désert, selon Larry Brooks du NY Post.
Il y a environ deux mois, le même Brooks avait indiqué que Barroway était en discussion avec les propriétaires actuels des Coyotes pour faire l'acquisition de 51 % des parts de l'équipe, car Ice Arizona avait grandement besoin d'une entrée de fonds pour garder l'équipe sur les rails. Or, il appert que l'achat de la franchise du désert ne sera même pas abordé lors de la réunion des gouverneurs de la Ligue nationale de hockey qui aura lieu les 8 et 9 décembre 2014 à Boca Raton en Floride.
Possédés par le groupe Ice Arizona et les hommes d’affaires Anthony LeBlanc et George Gosbee depuis 2013, les Coyotes auraient perdu 24 millions de $ l'an dernier seulement, et ce, malgré le partage des revenus et le nouveau contrat de télévision avec Rogers. Comme nous le savons tous, ce groupe d'acheteurs ne possédait pas beaucoup de liquidités lors de l'achat (45 M$), ayant besoin d'un prêt consenti par la LNH au coût de 85 millions de $ et de l'appui du prêteur Fortress à la hauteur de 120 millions de $, prêt qui est en fait remboursé par la Ville de Glendale au rythme de 15 millions de $ par année.
Il s'agit de la troisième fois que Barroway essaie d'acheter une équipe de la LNH et il a échoué les deux premières fois. L'avocat avait aussi tenté d'acheter les 76ers de Philadelphie en 2006, mais il a été incapable d'amasser suffisamment de capital pour compléter l'achat de la franchise de la NBA.
Selon mon collègue B.D. Gallof qui couvre les Islanders de New York pour le site Web The Fourth Period, Barroway avait approché des investisseurs pour acheter l'équipe de Long Island sans toutefois être incapable de rien leur promettre. Barroway voulait acheter la concession et en faire une équipe de type plancher salarial en réduisant au minimum son investissement dans les salaires des joueurs pour tenter de maximiser son rendement sur le capital investi. Barroway avait grandement besoin de ces investisseurs, car il n'a pas les reins aussi solides que ce qu'il essaie de nous faire croire.
Il appert donc que le sable qui se trouve dans l'engrenage menant à l'achat des Coyotes est le même que celui de la Grosse Pomme : un investisseur fragile qui a besoin de l'appui d'autrui pour réussir à mettre la main sur une équipe professionnelle...
Après avoir vu les livres comptables des Coyotes, il se pourrait également que ce dernier ait réalisé que la situation est pire qu'il ne l'imaginait et que même avec la généreuse subvention de la Ville de Glendale, il n'a aucun argent à faire dans le désert.
Il semble aussi que les propriétaires actuels ont également ordonné à Don Maloney de réduire la masse salariale d'ici la date limite des échanges et des agents libres imminents comme le Québécois Antoine Vermette, Martin Erat et Zbynek Michalek pourraient évoluer sous d'autres cieux dans les prochaines semaines.
Pendant ce temps, les foules sont toujours aussi anémiques à Glendale, soit une moyenne de 13 040 partisans par match. Par contre, selon l'outil Follow Your Money sur le site Web de la Ville de Glendale, on peut confirmer que le groupe Ice Arizona distribue en moyenne 1799 billets gratuits aux partisans lors de chaque match local ce qui fait qu'il y environ seulement un peu plus de 11 000 billets payés par match (en date du 22 novembre).
Est-ce que Barroway est la version 2.0 de Greg Jamison? Il semblerait que oui...
Entre-temps, du côté de la Floride, les gouverneurs de la LNH ont invité le président de Quebecor, Pierre Dion, à venir « discuter de l'entente sur les droits télévisuels avec la LNH » à la réunion qui s'entame demain. Mais quelle est vraiment la raison de sa venue à cette réunion très importante qui traite généralement des sujets chauds de la ligue? D'ailleurs, personne n'a reçu de confirmation qu'un représentant de Rogers, le partenaire de Quebecor, serait présent...
Près de là, les Panthers de la Floride continuent d'être la risée de LNH en raison des maigres foules locales à chacun de leurs matchs à domicile. Après 12 matchs, les Panthers ont attiré en moyenne 8849 partisans par match, soit la pire moyenne d'assistance au cours des 15 dernières années dans une ligue qui obtient la majorité de ses revenus à la billetterie contrairement à la NFL qui engrange des milliards de revenus grâce à un lucratif contrat de télévision. Pendant combien de temps les propriétaires des Panthers, Vincent Viola et Doug Cifu, toléreront-ils des pertes aussi élevées?
Vous souvenez-vous de la déclaration de Cifu en février dernier qui indiquait que l'équipe perdait plus de 100 000 $ par journée d'exploitation? On peut s'imaginer que les pertes sont encore plus élevées cette saison, surtout que la masse salariale de l'équipe est plus élevée et que la vente de billets continue de fléchir.
Soyez patients, partisans des Nordiques, car les bonnes nouvelles se multiplient comme les décorations de Noël à l'aube d'une année 2015 qui s'annonce forte en rebondissements de toute sorte!
Commentaires
Et on ne parle pas de Nashville qui me semble un marché un peu farfelu et qui peut facilement s'efondre des que les titans ce mettrons a jouer serieusement .
Il semble que les panthers soient excaltement dans le meme moules que les coyottes mais a un stade de depart .