C'est avec une très grande tristesse que j'écris cette chronique. Albert Ladouceur s'est éteint ce soir après une très longue lutte contre un cancer du pancréas, une maladie qui ne lui accordait que quelques mois. Avec son courage et surtout une force exceptionnelle  Albert a déjoué cette cruelle maladie pendant 21 mois.  Il laisse dans le deuil son épouse Céline qui pour sa part avait quatre enfants (Anne-Sophie, Sarah, Pierre-Olivier et Marie-Hélène) qu'Albert aimait énormément. Lorsqu'il parlait de son épouse et ses enfants , on sentait un profond sentiment d'amour envers eux. C'était merveilleux de l'entendre parler de sa famille.

Ce grand journaliste, a débuté la couvertrure des Nordiques dès leur arrivé jusqu'à leur départ pour le Colorado. Il a même fait la couverture de la première conquête de la coupe Stanley de l'Avalanche du Colorado au printemps 1996.  Sans oublier qu'il couvrait les Rafales dans la ligue internationale de hockey avant d'être nommé chroniqueur de la section sportive, un poste qu'il a occupé jusqu'à sa retraite forcée par sa maladie. Pendant tous ces mois, ce grand battant n'a jamais cessé d'être actif, il a d'ailleurs écrit sa dernière chronique le 17 avril dernier.

Pour lui, il était plus important de vivre pleinement que de s'apitoyer sur son sort car il avait malgré tout accepté sa maladie. Lors de mon entrevue avec lui, Albert m'avait confié plusieurs choses et m'avait dit qu'il ne voulait pas laisser la maladie l'emporter et qu'il voulait au moins avoir une année encore. Avec toute sa bonne volonté, il a déjoué les pronostics pendant plus d'un an. Il a été un modèle pour plusieurs. Disons qu'il était un grand passionné de la vie, il aimait son travail et aimait aussi beaucoup pratiquer la boxe, faire de la moto etc...

On peut dire qu'il a vraiment très bien réussi sa vie dans tous les domaines exercés. Étant reconnu comme un des plus grands journalistes de Québec, les gens l'appréciaient beaucoup. Moi, personnellement, il a été celui qui m'a donné le premier coup d'envol dans ce merveilleux monde des sports, ce merveilleux métier de journaliste.  Je tenais à souligner son départ, car il manquera un très grand journaliste à Québec.

Vous pouvez également lire la dernière entrevue que j'ai réalisé avec Albert en cliquant sur le lien suivant   http://www.zonenordiques.com/chroniques.php?no_chronique=203

Sur ce, repose en paix Albert, tu nous manqueras énormément et ne t'oublierons jamais. Bravo pour tout ce que tu as partagé avec nous et ton courage.

Aurevoir Albert.

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