Difficile de ne pas esquisser un rictus diabolique en pensant au retentissant échec de Greg Jamison. L’ex président des Sharks de San Jose n’a pas seulement échoué dans sa tentative de se porter acquéreur des Coyotes de Phoenix, il a également démontré que l’avenir de la concession se retrouve ailleurs que dans le désert de l’Arizona.
Le requin de Phoenix s’est cassé les dents. Vous pouvez gager que vous n’entendrez plus parler de lui. Il s’en ira rejoindre Jerry Reinsdorf, Ice Edge et Mathew Hulsizer au pays de Pinocchio.
Lequel de ces hommes d’affaire a le plus long nez?
Dossier réglé alors? Pas vraiment. En effet, des investisseurs aussi mystérieux que les farfadets de Greg Jamison auraient récemment contacté le nouveau maire de Glendale Jerry Weiers. Selon ce dernier, les nouveaux groupes intéressés à acheter les Coyotes seraient qualifiés de sérieux et des offres fermes pourraient même être déposées sous peu.
J’ai presque envie de sortir ma jupette et mes ponpons. Presque.
Voilà maintenant quatre ans que Jerry Moyes, dernier véritable propriétaire des Coyotes a déclaré faillite. Pourtant, aucun groupe sérieux, aucun homme d’affaire crédible, nonobstant le Cowboy Jim Balsilie, n’a officiellement déposé d’offre solide et légitime pour devenir propriétaire. Pour preuve, la ligue nationale gère encore aujourd’hui la plus exécrable et pitoyable concession de toute l’histoire du hockey. Pire encore que les Rafales.
Alors pourquoi maintenant?
En ce sens, il faudrait rappeler à monsieur Jerry Weiers (et certains de nos médias qui s’excitent un peu trop vite) qu’il n’est pas propriétaire des Coyotes et que lui et son conseil ne sont pas qualifiés pour considérer (ou non) la candidature d’acheteurs potentiels; c’est le travail de la ligue nationale de hockey. Parlez-en à Jim Balsilie et Jerry Moyes.
Il semble que n’entre pas fumer des cigares dans le salon des gouverneurs qui veut. Le processus de sélection peut être long et ardu et le silence est d’or.
Vous avez entendu parler monsieur Péladeau récemment? Pas moi. Même Régis doit se mordre la langue.
Je reste persuadé qu’aucun groupe sérieux ne s’est montré intéressé à acheter les Coyotes, silence radio. L’offre de 308M$ n’est plus sur la table et aucune autre entente avec la ville de Glendale ne pourra être aussi ridicule et alléchante. L’attitude du maire Weiers est tout à fait prévisible, un politicien fait de la politique, c’est connu. Vous avez entendu Parizeau et L’Allier à l’époque souhaiter publiquement le départ des Nordiques? Et pourtant, l’histoire nous prouve aujourd’hui qu’ils n’ont jamais eu l’intention de sauver l’équipe. Les sort en était jeté, mais les partisans eux y croyaient encore.
En ne fermant pas la porte, Jerry Weiers s’attire les bonnes grâces de ceux qui souhaitent voir les Coyotes demeurer en place à tout prix. En étant ferme en ce qui attrait à la capacité de la ville de payer, il réconforte les indécis et ceux qui veulent voir les Coyotes partir.
Glendale n’a plus rien à perdre, c’est déjà perdu.
Pensez-y...
Commentaires
MAIS!!! OUÉ! J'aimerais bien ça te voir en jupette avec des pom-pom! Lolllllllllllll!
Anyway pour la vente des coyotes le Council n'a rien.. mais rien à voir dans le procesus. L'achat des coyotes passe par la NHL et uniquement par celle-ci. La seule chose à négocier avec la ville est le contrat de gestion de l?amphithéâtre. Donc les dires de M. Weiers ne sont que de la poudre aux yeux comme tu l'as si bien expliqué dans ton texte.
** Remarque que ca l'aurait été assez comique te voir en jupette avec tes ponpons Pascal.. j'ai quesment envie de déposer une offre sérieuse ;)