L'emblème des Coyotes se dressera sur l'une des tables lors du prochain repêchage de la ligue nationale de hockey qui aura lieu dans le très déficitaire Prudential Center; domicile des Devils du New-Jersey. Le 30 juin prochain se poursuivra la plus monumentale et gigantesque farce de toute l'histoire du sport professionnel. Je n'abandonne pas l'idée de voir aboutir les Coyotes à Québec cet été, mais force est d'admettre que les chances s'amenuisent.

Mario Roy titrait dans son excellente chronique du journal de Québec de samedi : « Y'en a marre! » et j'aimerais l'appuyer d'un sacre bien senti.

Ceux qui prétendent que les Coyotes vont demeurer là où ils sont errent. Ceux qui prétendent que les Coyotes se dirigent vers Seattle errent. Ceux qui prétendent que les Coyotes s'en viennent à Québec errent. La LNH erre. Le conseil de Glendale erre. Cette parodie est sans fin, personne ne peut prétendre connaître la conclusion. Qui commande la destinée de cette improbable épopée? Les gouverneurs n'ont rien à branler de toute cette histoire parce que beaucoup trop occupés à découvrir comment déjouer la nouvelle convention collective. Pendant qu'ils cuvent égoïstement leur Macallan 1926 le cul écrasé dans leur fauteuil de cuir grand luxe, Gary abuse de son emprise. Être milliardaire propriétaire d'un équipe de hockey n'est certainement pas un gage d'intelligence ou d'une vision grandiose. Cette bande de clowns est entrain de tuer notre sport.

Les politiciens font de la politique, l'offre de RSE aurait déjà dû être balayée du revers de la main par le nouveau conseil de Glendale mené par l'insipide et inutile maire Jerry Weiers. Jerry Weiers, c'est Elaine Scruggs avec une barbe. Même poigne molle, même résultat : le maire de Glendale est un bibelot poussiéreux. L'ancien conseil était mené par la conseillère pro-Coyotes Joyce Clark, le nouveau conseil est mené par un nouvel élu pro-Coyotes : Gary Sherwood. Pendant que ce dernier manipule le conseil et les médias à sa guise, ceux qui s'objectent à la subvention de RSE se terrent dans l'ombre, leurs arguments n'existent pas. Le travail des journalistes est médiocre et la vérité semble être celle d'un élu prêt à tout pour garder l'équipe dans le désert. Tout.

Le COG tergiverse, discute, hésite, se questionne et analyse dans le but de forcer la main de la LNH. Pour la ville de Glendale, la tutelle obligée serait une merveilleuse option puisqu'elle n'aurait pas à débourser de sommes supplémentaires, elle rendrait service à une ligue qui s'est peinturée elle-même dans un coin. Est-ce que la LNH est réellement prête à attendre un hypothétique vote le 02 juillet prochain comme certains intervenants le laissent entendre? Fort est à parier que oui. Cette blague n'est pas encore terminée.

Je peine à l'admettre, mais je pense qu'un vote favorable à RSE est maintenant inévitable. Les récents délais démontrent que les conseillers envisagent véritablement de trouver des solutions farfelues à une offre que tout le monde qualifie de ridicule. Ce conseil est un cirque aussi désolant que le dernier et c'est pourquoi je n'ai aucune confiance en leur jugement (mais qui suis-je pour savoir ce qui est bon pour leur ville?) Le cœur rend aveugle et parfois il nous pousse à prendre des décisions irrationnelles. RSE le sait, Gary Bettman le sait.

Le COG votera vraisemblablement oui le 02 juillet prochain. S'en suivra ensuite un référendum et une poursuite. Ensuite peut-être, la démission de Gary Bettman. Mais pour que le COG vote oui, ils doivent se rendre à ce vote et rien ne le garantie encore. Les prochains jours seront forts intéressants.

À la toute fin, malgré cette mascarade de bouffons, une seule conclusion est possible : le déménagement des Coyotes.

Je n'abandonne pas, j'essaie de conjurer le sort, de tromper la fatalité, de me faire surprendre...positivement.

Pensez-y...

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