Bon, laissez moi tout d'abord me présenter. Je suis trop jeune pour avoir vécu les Nordiques. En fait, à ma naissance, ça faisait déjà trois mois que Marcel Aubut avait annoncé officiellement la vente du fleurdelisé à un groupe américain qui déménagea finalement l'équipe à Denver. Je n'ai donc jamais vécu la grande rivalité entre Montréal et Québec, mis à part pour la blague de série qu'était Montréal-Québec. En plus, j'ai passé toutes les années de ma vie en banlieue de Montréal, excepté les six derniers mois où j'étais résident de la ville de Saguenay. Tout pour faire de moi un "fefan" fini du Tricolore, n'est-ce pas?

Bien, semblerait-il que non. Alors que je n'ai probablement pas autant de rancœur envers le bleu-blanc-rouge que la majorité des gens qui suivent ce site, jamais je n'ai bien bien accroché à l'équipe montréalaise. Et pour une raison qui m'échappe encore, je rêve d'un retour de la ligue nationale à Québec.

En fait, j'ai peut-être ma petite idée. Pour ceux qui se demande pourquoi un jeune s'exilerait à 500 kilomètres de sa ville natale, il faut précisé que je suis en ce moment aux études au Cégep de Jonquière pour devenir journaliste. Si une équipe arrive à Québec, ce serait non seulement l'extase pour moi d'enfin pouvoir voir évoluer une équipe professionnelle dans la capitale nationale, mais ça me donnerait aussi de meilleures chances de concrétiser mon rêve, soit celui de pouvoir suivre dans le cadre de mon emploi la Ligue nationale de hockey.

Bref, ça suffit parler de moi, passons aux choses sérieuses.

Je ne surprendrai personne en disant qu'il y a un tas d'équipe dans le pétrin à l'heure actuelle dans la LNH. On a parlé abondamment de la situation des Coyotes de Phoenix qui semblent toujours avancer dans la direction d'un futur déménagement, mais qui, pour une raison comme une autre, stagne depuis leur faillite.

Les Blue Jackets de Columbus sont autant un ''flop'' sur la glace, dans les estrades qu'économiquement. Les Islanders de New York font une toute aussi piètre figure dans ses trois domaines, cependant, on peut supposer que leur arrivée à Brooklyn leur ferait un plus grand bien. Rajoutez à cela les deux équipes de la Floride et on a un beau mélange d'équipe qui financièrement ne réussisent pas, qui ont des résultats moyens sur la glace et qui n'attirent strictement personne.

Le dossier des Coyotes semble évidemment être plus chaud que celui des autres équipes, surtout en raison du fait que ce soit la ligue elle-même qui doit essuyer les pertes de la concession. Et que Glendale est visiblement écœuré de payer pour une équipe qui ne fera possiblement jamais d'argent. De plus, les trois matchs ayant le moins d'assistance de cette jeune saison se sont déroulés au Jobing.com Arena. Contre Columbus, Nashville et Minnesota, les trois équipes qui ont les moins bonnes assistances lorsqu'ils jouent sur la route. Ça va définitivement pas bien an Arizona. Mais Bettman s'entête.

Ah Bettman. Le même qui a changé de villes les North Stars du Minnesota, les Nordiques, les Jets de Winnipeg et les Whalers de Hartford dans trois marchés dont les amateurs y sont bien friands de hockey. Que personne ne viennent me faire croire que le Texas, le Colorado, l'Arizona et la Caroline du Nord sont des états qui sont typiquement fan de hockey. Le seul bon déménagement qui a eu lieu lors de sa présence en tant que commissaire, c'est celle retournant le hockey dans la capitale du Manitoba après des années de misère en Géorgie.

Ça devrait être une bonne nouvelle pour Québec ça, non? Bien, pas tout à fait. Winnipeg, contrairement à Québec, avait déjà son amphithéâtre. Si une équipe déménage à Québec durant l'été, elle devra rester pendant deux saisons complètes, si tout se passe bien, au Colisée qui était déjà trop petit il y a de cela 18 ans. Deux saisons, c'est long longtemps. De plus, d'autres villes se sont aussi amenées dans le décor. On parle de Seattle, qui aura son aréna presqu'en même temps que Québec, et Markham, tout près de Toronto. 

Je ne crois pas une seconde à une deuxième équipe torontoise. C'est ridicule, jamais les fans des Leafs ne se convertiront en amateur d'une équipe de Markham. Ça ne fait aucun sens. Seattle fait plus peur. La ligue nationale aime les États-Unis. Et fait affaire à NBC. Phoenix à Seattle, ça semble faire trop de sens. Si Québec veut son équipe bientôt, va falloir s'activer parce que l'herbe va lui être coupée sous le pied.

Mais si vous me demandez mon avis sur la possible venue d'une nouvelle équipe à Québec d'ici septembre 2013, j'ai le malheur de croire que ce ne sera pas pour tout de suite. Mais qui sait, je n'ai pas la science infuse, ce serait incroyable de voir, enfin, une nouvelle équipe après tant d'années d'absence.

Dans un tout autre ordre d'idée, on apprend que celui qui a dirigé 1165 parties consécutives en tant qu'entraîneur-chef des Sabres de Buffalo, Lindy Ruff, a été congédié. Est-ce que c'est une surprise? Non. Est-ce qu'on a le droit d'être étonné? Un peu. Son équipe allait certe mal, mais des 14 saisons qu'il a passées derrière le banc de l'équipe de l'état de New York, il n'a connu qu'une saison sous la barre des 0.500. J'imagine qu'on veut un vent de renouveau. D'après moi, le directeur-général des Sabres Darcy Regier va prendre la porte d'ici l'été. C'est Ron Rolston, le maître des Americans de Rochester dans la Ligue américaine qui assurera l'intérim jusqu'à la fin de la saison.

Le départ de Ruff me déçoit un peu. Mais je crois pertinemment qu'on devrait le revoir diriger une équipe de la Ligue nationale dans un avenir très rapproché.