Vous connaissez Joyce Clark, cette conseillère municipale de Glendale déchue après les dernières élections de 2013? Si nous étions plusieurs à nous interroger sur ses motivations à l’époque, alors qu’elle était une fervente défenseure de l’entente plutôt débile qui voulait lier sa ville à l'imposteur Craig Jamison, il semblerait qu’elle soit revenue à la raison depuis que la ville a signé une nouvelle entente, en tout point de vue identique à la précédente, avec Antony Leblanc.
Ce regain pour le bon jugement a fait en sorte que les billets sur son blogue, concernant les coulisses du pouvoir de ce petit patelin du Sud-Ouest des États-Unis, sont plutôt intéressants à lire. Il va sans dire qu’une conseillère de son expérience a des analyses très pertinentes par rapport, entre autres, à la Saga des Coyotes. Voici donc une traduction libre (soyez indulgents pour le vocabulaire choisi et la tournure des phrases de grâce!) de son dernier billet que vous trouverez intégralement sur son site : http://joyceclarkunfiltered.com/. Comme vous le constaterez, ce billet vous donne une idée du pétrin dans lequel la ville de Glendale essait de se dépêtrer et comment le tout ne peut que se terminer en divorce houleux. Bonne lecture....
" Le mercredi 15 juillet dernier, Darrell Jackson, du Glendale Star, a publié une histoire dans laquelle deux sources (pas des membres du conseil de ville, mais probablement du personnel administratif de la ville) ont confirmé mes hypothèses comme quoi le lundi 13 juillet, la session exécutive du conseil de ville de Glendale avait pour objet l'analyse d'une offre déposée par les Coyotes de l’Arizona. Ce n’était pas une grosse prédiction pour l’ex-conseillère que je suis.
Bien que cet article éclaire sur le sujet de cette session exécutive, il soulève en contrepartie plusieurs questions…. Si les sources de Jackson sont bonnes, les Coyotes de l’Arizona ont offert d’abaisser les frais de gestion de l’amphithéâtre de 15M à 8M pour les trois prochaines années.
Sans connaître les autres détails de ladite offre, ma première pensée est : est-ce que les propriétaires des Coyotes réalisent qu’ils confirment littéralement leur plan d’exercer la clause de sortie dans 3 ans? Ma deuxième pensée est : le conseil de ville est absolument convaincu qu’il a une cause judiciaire solide contre les Coyotes. Vous pouvez être certains que la ville n’a pas dévoilé tout son arsenal en exposant les deux anciens employés de la ville qui sont Craig Tindall et Julie Frisoni. Je crois que nous serons surpris de voir tout ce que la ville possède comme éléments de preuve supplémentaires lors des premières auditions en cour--- auditions qui semble plus probables que jamais.
Offrir d'abaisser les frais de gestion tout en conservant la clause de sortie n’a pas l’air d’une entente gagnante-gagnante. La ville paierait 8 M par année, pour les trois prochaines annés, afin que les Coyotes jouent dans son aréna et après ceux-ci déménageraient? En fait, qui d'autre ferait une telle chose (elle avait pourtant voté pour une entente semblable à l’époque… -FA) ? Vous pouvez être certains que la ville de Phoenix ne paiera pas les Coyotes pour jouer au Talking Stick Resort Arena et de toute façon, la ville fait déjà affaire avec des compagnies de gestion. En fait, la seule chose à laquelle Phoenix s'attendrait des Coyotes, c'est une large contribution pour le loyer.... c'est écrit dans le ciel.... Personne d'autre que Glendale la naïve n'était prêt à payer les Coyotes pour jouer dans leur aréna et maintenant, même Glendale semble penser que ce n'était pas une si bonne idée (d'euuuhhh! - FA)...
Si les propriétaires de l'équipe étaient si engagés à rester à Glendale, tel qu'ils le prétendent haut et fort, la première concession qu'ils auraient du faire est de retirer la clause de sortie, mais ils ne l'ont pas fait. Pourquoi? Parce qu'ils planifient d'exercer cette clause dans trois ans. À tous les irréductibles partisants des coyotes, qu'est-ce que ça va prendre pour que vous finissiez par entrevoir qu'il est tout à fait probable que les Coyotes ne soit pas là à long terme malgré les belles paroles d'Antony Leblanc (un produit local en passant... - FA)? Vous savez à quel Antony Leblanc je réfère? Celui-là même qui a nié l'achat de 51% des parts de l'équipe par Andrew Borroway pour ensuite nié qu'il avait nié... Oui je réalise que Borroway n'est plus l'actionnaire majoritaire, mais il l'a été brièvement, ce que Leblanc a nié lorsque rapporté dans les médias.
Jackson rapporte que plusieurs employés de l'administration aimeraient que la gestion de l'aréna soit séparée de l'équipe ce qui, actuellement, semble être une excellente idée. Nouveau chapitre dans la saga des coyotes, je me doute que beaucoup viendra encore avant la fin de l'histoire." ------ Joyce Clark
on jase....
Commentaires
On n'a pas finit de se bidonner avec les déboires (plus que prévisibles) de Glendale! Justement j'suis en train de manquer de Popcorn!.. j'dois passer au Metro :)