Nous voilà à quelques semaines de la nouvelle année. Le grand chiffrier affichera 2014, la grosse boule descendra du toit du One Times Square à New York et Gary Bettman, de son bureau, réfléchira au succès des ses classiques hivernales américaines et comment continuer à vendre de la glace là où le soleil frappe fort.
Québec bâtira toujours son amphithéâtre et sera presque à mi-chemin. Prononcer les mots hockey, Canada, expansion et passion semble impossible pour l'ami Gary. Je veux bien croire qu'il faut agir avec discrétion et patience pour obtenir un Club, mais de mon côté, chaque jour qui passe fait grandir un sentiment de désintérêt envers ce circuit.
Le pire dans cela, c'est que j'ai beau atteindre le fonds du baril après des mois, voir des années à suivre des franchises qui s'enlisent comme Atlanta, Phoenix, la Floride, la Caroline et les autres, je sais fort bien que le premier tweet de 140 caractères qui pourrait laisser planner un doute que Québec serait dans les cartons de la LNH me fera remonter au Top en moins d'un dixième de seconde.
J'ai longtemps cru Bettman sincère lorsqu'il mentionnait vouloir corriger les erreurs du passé, que Québec était une destination appréciée de par son patrimoine unique, mais j'ai perdu toute illusion. Je commence à croire que Commish Bettman n'est pas l'homme qui ramènera Québec dans la LNH, lui qui semble prioriser la tenue de grands tournois internationaux pour faire connaitre son produit.
Pour le moment, je souhaite qu'en coulisse certains Gouverneurs influents commencent à trouver moins drôle des dossiers comme Phoenix et que ça grenouille pour lui remettre son bleu avant la fin de son lucratif contrat.
Allo? Un billet simple pour le sud des États-Unis pour Gary Bettman svp...
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