“…And by the way, I think somebody over there asked me the question about 16 and 14, you know that would create a complication with another team in the East, just as a practical matter.”
Dossier clos. Les Nordiques ne seront jamais de retour. Selon Gary Bettman, le commissaire, une nouvelle équipe dans l’est pourrait altérer de manière irrémédiable le parfait mais fragile équilibre de la LNH. L’ouest est sous représenté, c’est écrit « nouère sur blanc » dans la section sports de votre quotidien préféré.
Seize équipes dans l’est, quatorze dans l’ouest. Le calcul est simple. Aucune équipe d’expansion ne franchira les frontières intérieures des villages de l’est, aucune. La LNH a besoin de marchés vierges à explorer, de nouveaux conseillers à engraisser et de nouveaux contribuables incontinents pour contribuer. En ce sens, Québec ne cadre aucunement dans « le plan ».
Avant même de considérer ne serait-ce qu’à la blague la candidature de Québec, la LNH devra équilibrer ses conférences. Si l’est était un homme et que l’ouest était une femme, des lobbys féministes puissants seraient déjà dans les bureaux de Gary pour lui donner la fessée. Gary déteste l’injustice et il a un faible pour les germaines à moustache. Seize dans l’est et quatorze dans l’ouest ne peut donc pas être un hasard.
Gary ne veut pas de Québec.
Il ne faudrait pas oublier que c’est dans les cris, les larmes et les déchirements qu’a été forgée la nouvelle convention. Combien grands ont été les sacrifices des joueurs et des propriétaires? Comment exiger d’eux de nouveaux parcours à vol d’avion? De nouveaux horaires à respecter? À quel prix? Un compte bancaire ne saurait suffire.
Mais plus important encore:
Le transfert d’une franchise de hockey de gauche à droite ou de droite à gauche dans les colonnes imprimées ou pixelisées exigent d’importantes concessions de la part des médias.
L’amphithéâtre de Québec sera bâti et terminé. À la fin de sa vie utile, peut-être, saurons-nous convaincre le nouveau commissaire.
Mais pour cela il nous faudra remplir trois conditions :
- L’esquisse amusante et artistique d’un projet de nouveau nouvel amphithéâtre
- L’existence d’un propriétaire anonyme richissime mordu de hockey
- Une base de partisans de basketball et ou de jeu de hasard
Pensez-y…
Commentaires
Subjugué.
En passant belle parodie ton texte.
Donc, Bettman se retrouverait avec 16 équipe dans l'ouest et 15 dans l'est advenant une expansion à Québec. Telle facile à régler!
J'aime bien ce qu'à écrit Ava dahmer;) on se concentre là-dessus!
J'ajouterais à ta deuxième condition........fédéraliste, anti-référendum et ayant comme nom de famille "Desmarais" !
Souvenez-vous, "le destin des Nordiques n'était pas lié à celui des Coyotes". En regardant les divisions on s'aperçoit rapidement qu'un switch Floride/Québec est simple comme bonjour. On est tous au courant des problèmes financiers en croissance exponentielle de ce club depuis 10 ans.. c'est devenu une risée au même titre que les Coyotes.
Un club en Floride c'est déjà un de trop.. préparez-vous à acheter votre Jersey de Barkov ou Huberdeau les amis. Bring Back the Nordiques !!