On a presque tout entendu et presque tout vu à Glandale (dans les faits, personne n'a vu l'enveloppe brune y ayant circulé, mais on l'a tous très bien imaginée...).
Vous me direz sans doute: "OHH DUDE! Ne nous ramène pas cette ville d'imbéciles dans l'actualité par Dieu, on les avait presque oubliés!"
À ceci je vous répondrai qu'au contraire, il faudrait s'y attarder en réexaminant la situation d'un angle différent que celui qui nous a amené à nous y intéresser il y a un an, c'est à dire un foutu club de hockey en position de déménager.
Au printemps 2013, je me flagellais avec les séances du conseil municipal de Glendale ( à grands coups de Sherwood et de Chavira ...) dans l'espoir d'y voir s'allumer une 20 watt parmis ces politiciens à la scolarité douteuse. Comme disait l'autre, il ne s'agissait pas des crayons les plus aiguisés de la boîte et Gary Bettman faisait tout en son pouvoir pour que ça demeure ainsi en y allant de discours enflammés sur l'importance économique des Coyotes... (Insérer rires en canne)
Mais pourquoi donc cette obstination à garder une équipe déficitaire au point où le premier parvenu avec 20 pesos en poche ait pu mettre la main sur une équipe de la LNH? La réponse à cette question est venue tout naturellement pour beaucoup d'entres-nous... Le foutu Jobing.com arena! Cette bâtisse, ainsi que la dette qu'elle représentait pour la petite municipalité d'à peine 200 000 habitants, est la simple et unique raison pour laquelle la LNH s'est débattu comme un aveugle dans un carrefour giratoire pour garder cette équipe moribonde en territoire red neck.
Il est évident qu'en 2014, aucun propriétaire de franchise sportive, tous sports confondus, ne veut bâtir de nouveaux arénas/stades à ses frais de peur de voir leur marge bénéficiaire affectée pour plusieurs années. Seuls les gros marchés, tels Toronto, Boston, New-York peuvent se passer des fonds publics sans craindre la faillite. Malheureusement, ces gros marchés ne représentent même pas la moitié des clubs de la LNH et cette dernière a compris que les fonds publics sont nécessaires pour la plupart des clubs ayant des équipements vieillissants ou seulement pour étendre leurs activités au delà des 30 villes déjà en liste.
Je dirais donc la chose suivante: la LNH a bien plus besoin des villes que les villes de la LNH pour espérer accroître ses activités. C'est à ce moment qu'est arrivée Québec avec son amphithéâtre de 400 millions en voie de devenir le plus moderne des 30 arénas de la LNH en 2015 et ceci, dans un marché où le succès d'une équipe est déjà assuré. Je vous pose la question suivante: Croyez vous que la LNH aurait laissé faire la ville de Québec en sachant que les chances pour le retour d'une équipe étaient nulles, ce qui lui fermerait à jamais les portes des autres villes nord américaines qui voudraient construire avec des fonds publics avant l'obtention d'une équipe? La réponse est somme toute assez évidente. Ne perdons pas de vue que la ville de Québec s'est acoquinée ( j'adore ce mot!) avec le future propriétaire potentiel avant d'amorcer la construction de l'amphithéâtre. Beaucoup de discussions ont eu lieu avec la LNH avant la première pelleté de terre et il n'est même pas à douter que l'opportunité de ramener les Nordiques en faisait partie.
PKP et Régis Labeaume, deux mégalomanes non médicamentés de toute évidence, ont beaucoup trop à perdre si l'amphithéâtre devient un éléphant blanc ( d'ailleurs, d'où vient cette maudite expression niaiseuse?). J'ajouterais même, pour contre argumenter la chronique très légitime de François Couture, que le non retour d'une équipe à Québec mettrait une fin abrupte à la carrière politique tant désirée de PKP. Que dira-t-on d'un future premier ministre qui dirigera la province (par pitié nooonnnnn) alors qu'il a joué l'argent des contribuables dans l'aventure LNH sans garantie aucune?
En terminant, ce que nous bâtissons présentement à Québec à grands coups de millions est une réplique de ce que Glandale a fait en 2003 pour obtenir les coyotes, c'est à dire planter un arena au milieu de nul part permettant ainsi à la LNH de s'implanter à tout moment. La seule différence avec Glandale? NOUS on aime le hockey! La question n'est donc pas de savoir SI.... Mais bel et bien de savoir QUAND!
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On jase...
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