L'attente du retour des Nordiques est presque devenue aussi insupportable que celle du printemps. J'en ai assez d'attendre après cette foutue annonce, j'en ai assez de cette damnée neige qui s'accumule et de ce froid glacial. J'ai une envie incontrôlable de secouer Bettman frénétiquement jusqu'à ce qu'il s'échappe bêtement et qu'il admette que les Nordiques c'est : « DONE DEAL!!! ».

Avec un peu de vigueur il ne pourra que céder? Non? Même si je le brasse fort fort?

Et il y a ce bonhomme de neige de l'autre côté de la rue, il me nargue jour après jour avec son sourire stupide et son chapeau ridicule. Comment se fait-il qu'il n'a pas encore fondu le sacrement?

Et puis comment ça se fait qu'il faille encore se battre pour une annonce pleinement méritée? Ça fait déjà trop longtemps qu'on se bat juste pour tenir notre bout face aux opposants.

J'en ai assez de me battre contre les « fefans » du Canadien qui préféreraient que toutes les autres équipes de la LNH disparaissent. Sans adversaires, les coupes Stanley pourraient s'accumuler, comme dans le bon vieux temps.

J'en ai assez des médias et journalistes biaisés qui s'amusent à trafiquer les informations à leur avantage.

J'en ai assez de toutes ces fausses rumeurs et de tous ces vains espoirs.

J'en ai assez de cet « ostie » d'hiver interminable.

Le printemps ou les Nordiques? Je ne pourrais même pas répondre tellement je suis à bout d'attendre.

C'est injuste, c'est chien chien chien.

T'es chien Gary! Mais pas autant que la « bitch » à dame nature.

Pendant ce temps à Glendale l'organisation des Coyotes est toujours aussi minable. Les foules promises par RSE sont encore et toujours absentes, les revenus de stationnement sont inexistants et il est d'ores et déjà raisonnable de prétendre que la ville n'obtiendra jamais les sommes convenues. Quelle blague. Mais qu'est-ce qu'ils sont cons ces conseillers. Georges et Anthony vous offrent un beigne.

Et puis il y a les Panthers. Sous le chaud soleil de la Floride une autre saga se prépare, Vinny Viola espère à son tour escroquer le conté de Broward afin de renflouer les coffres de sa déficitaire et amorphe organisation. Ses demandes sont burlesques mais fort est à parier qu'il obtiendra ce qu'il demande. Le soleil cogne dur dans la « Sunbelt ».

C'est pas comme à Québec pis ses cârosses de fronts froids.

Je vous laisse, faut j'aille faire chauffer mon char. Je travaille demain.

Maudit que je suis à bout!

Go Nordiques Go!!!

Pensez-y...

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